
Éviter les excès, les débordements, cultiver l’équilibre, aimer sans détruire, maîtriser sa colère, réparer ce qu’on a pu abîmer, économiser son énergie… Est-ce possible ? Est-ce sensé ? Est-ce un chemin commun ? Extrait de ma participation à cet article réaliste et optimiste du Figaro :
Lâcher prise
Déculpabiliser ! «Les émotions sont générées par la partie archaïque de notre cerveau. Tout comme la douleur est le symptôme de nerfs écrasés, les émotions traduisent une réaction spontanée à un événement», rappelle Florence Servan-Schreiber. Résultat : il est impossible d’être constamment positif, contrairement aux images lisses de bonheur véhiculées par les réseaux sociaux. En revanche, « on peut progresser sur la manière de les absorber et de les digérer, par exemple, en se rappelant que les émotions, même douloureuses, finissent par passer, tel un train. On les sent monter en puissance, mais elles finissent par se dégonfler.» Utile quand le quotidien est rempli de désagréments. «Si, en réunion, quelqu’un vous adresse une remarque blessante, identifiez la contrariété, mais mettez-la de côté pour vous recentrer sur le moment présent. Vous êtes sur votre chaise et aucune bombe n’a explosé. Vous aurez le temps d’analyser les arguments plus tard», avance la journaliste.