Les 7 carburants du bonheur

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Depuis 84 ans, l’université d’Harvard mène la plus longue étude sur le bonheur.

Elle perdure, puisque certain·e·s participant·e·s sont encore en vie. A l’origine, elle ne portait que sur des hommes, mais au fil du temps leurs compagnes et enfants ont rejoint la cohorte d’observation. Toutes et tous ont accepté, ad vitam, de répondre chaque année à un questionnaire sur leur niveau de bonheur et leurs conditions de vie. Le Dr Robert Waldinger qui l’a dirigée dès 2005, confirme que les conclusions sur la longévité et le bonheur pointent vers l’importance de la qualité de nos relations.

Car celles-ci conditionnent autant notre niveau global de satisfaction que la résistance de notre organisme aux troubles cardiaques ou à l’arthrose, par exemple. Nous sommes aussi porté·e·s par la liberté et la possibilité de prendre nos propres décisions de vie. La confiance nous est propice. Celle en nos amis, voisins et gouvernements. La générosité et les occasions d’exprimer la nôtre sont aussi cités dans les sources de grands bonheur. Plus nous nous sentons reliés aux autres, plus nous éprouverons de satisfactions et sauf accidents, plus nous vivrons longtemps. 

Les vrais questions à se poser sont les suivantes : 

Est-ce que j’éprouve de la solitude ? Car ne pas se sentir isolé.e nous permet de mieux digérer notre stress et limite la circulation du cortisol et des inflammations dans notre organisme.

Est-ce que je ressens du plaisir ? A rire, découvrir, faire du sport ou toute autre activité qui nous en procure. Il s’agit des plaisirs hédonistes. Il nous faut en vivre, mais ils ne suffisent pas.

Est-ce que cette action à du sens ? Lire une histoire à son enfant chaque soir peut parfois nous lasser, mais reconnaître l’importance de cette action nous sourit plus que nous ne le pensons. 

Est-ce que je me risque à parler à des étrangers ? Ou à prendre le téléphone pour appeler quelqu’un de son entourage. Nous craignons bien trop de déranger ou de nous prendre un râteau, alors que la force d’un échange est bénéfique et réciproque. Choisir une soirée Netflix plutôt que de sortir nous apporte de la sécurité, certes, mais pas de connexion.

Mon bonheur est-il fluctuant ? Si oui, c’est une excellente nouvelle. Il est impossible, malgré tous les conseils de tous les chercheurs du monde d’être heureux en permanence. Et les variations, dans les deux sens, donnent du relief à notre cheminement. 

En résumé, l’amour, l’amitié, surmonter seul ou ensemble, l’intérêt et la liberté sont d’excellents carburants. 

Voici sa conférence TED, pour mieux faire la connaissance de ce chercheur :

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Un commentaire sur “Les 7 carburants du bonheur”

  • Olivier dit :

    J’ai vraiment aimé cet article sur le carburant du bonheur. Ce qui m’a particulièrement plu, c’est le passage qui pose les vraies questions pour trouver le bonheur. Il est important de se poser des questions telles que : est-ce que je me sens seul, est-ce que je prends du plaisir dans les activités que je fais, est-ce que ce que je fais a du sens, est-ce que je prends le risque de parler à des gens, et mon bonheur fluctue-t-il ? En répondant à ces questions, nous pouvons mieux comprendre ce qui nous rend heureux et ce qui doit être amélioré. C’est un article très utile et accessible à tous.

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