Avoir trop de temps libre nous rend-il vraiment moins heureux ?

Presse
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« D’après une étude publiée par l’American Psychological Association, avoir trop de temps libre ne rendrait pas plus heureux, au contraire. Décryptage avec l’experte en bonheur, Florence Servan-Schreiber. 

 

Qui ne se languit pas d’être en vacances après de longues semaines de travail acharné ? Avoir du temps libre semble être le remède à tous nos maux : sans aucun impératif, exit les petits (ou gros) stress de la vie quotidienne. Pourtant, les chercheurs de l’American Psychological Association démontrent dans une étude parue le 9 septembre que trop de temps libre pourrait nuire à la santé. D’après les résultats obtenus auprès de 22 000 Américains, leur bien-être décline après cinq heures disponibles. Se détendre, oui, mais pas trop, conseille Marissa Sharif, à l’origine de l’étude. « Si trop peu de temps est mauvais, avoir plus de temps n’est pas toujours mieux », explique-t-elle. Pour obtenir ces données, les professeurs de la Wharton School de l’Université de Pennsylvanie ont étudié en détail les journées de repos des participants. Pendant 24 heures, chacun d’entre eux ont renseigné les activités effectuées et le taux de bien-être qu’ils y associaient. Et contre toute attente, le temps libre ne semble pas être synonyme d’épanouissement. Mêmes observations chez un panel de 6 000 personnes sondées en ligne et chez 14 000 travailleurs s’étant portés volontaires entre 1992 et 2008. Mais alors, qu’est-ce qui nous rend heureux ?  

Selon Florence Servan-Schreiber, spécialiste de la psychologie positive, le repos ne peut mener au bien-être que s’il s’accompagne de « l’engagement ».

Pour mieux comprendre la notion d’engagement, prenons une expérience menée Mihaly Csikszentmihalyi, un chercheur américano-hongrois. Pour étudier les causes du bonheur, ce dernier est parvenu à définir le « flow » ou « flux », soit le moment où l’on est le plus heureux. Équipées de boitiers qui vibraient à des moments aléatoires, des milliers de personnes ont renseigné leur taux de bien-être sur une échelle de un à dix. « Mihaly Csikszentmihalyi n’a gardé que les moments les mieux notés. Il observe que ce sont tous des moments d’engagement », explique Florence Servan-Schreiber.  

En clair, des instants pendant lesquels l’esprit est occupé. « L’engagement est….

 

La suite sur le site du magazine Elle

Publié le 24 septembre 2021

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