
Deux chercheuses de l’Université du Michigan ont défini quatre voies vers des connexions de qualité en synthétisant de nombreuses années de recherche pluridisciplinaire. Elles en ont créé une cartographie des conditions les plus propices à leur développement. Le soutien en fait partie.
Trois ans après une première rencontre lors d’un atelier, les auteurs retrouvent Denise, une passionnée de culture organisationnelle. Elle est touchée qu’on se souvienne de son nom et de ses centres d’intérêt. Ce petit moment, en apparence anodin, illustre ce que les chercheurs appellent une connexion de qualité.
Les connexions de qualité : des liens puissants mais rares
Dans le monde professionnel, ces connexions sont souvent négligées à cause de la pression, du stress, du manque de temps ou d’attention. Pourtant, elles ont un impact significatif sur la santé mentale, le bien-être, la résilience, la performance et même la longévité.
Contrairement aux relations (plus durables), les connexions sont des moments brefs mais significatifs, qui peuvent transformer nos rapports à autrui.
Les 4 voies pour créer des connexions de qualité
1. L’engagement respectueux
C’est reconnaître la valeur de l’autre dans les petites interactions :
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être pleinement présent (sans distractions),
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écouter activement,
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montrer de l’intérêt sincère (questions, sourire, contact visuel),
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se souvenir des détails personnels.
Exemple avec Denise : Les auteurs montrent du respect en se rappelant de son prénom et de ses passions, en posant des questions sur sa fille. Ce simple geste l’a profondément touchée.
2. L’activation des tâches
Il s’agit d’aider concrètement les autres à réussir dans ce qu’ils font :
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fournir des ressources ou du soutien (information, mentorat, encouragement),
-
lever les obstacles,
-
faciliter l’accomplissement des objectifs.
Exemple : Après avoir appris l’intérêt de Denise pour le changement culturel, les auteurs envisagent de l’aider en la mettant en contact avec une communauté professionnelle, ou en lui facilitant l’accès à des opportunités malgré son statut junior.
3. Faire confiance
Faire confiance, c’est :
-
donner de l’autonomie (éviter la microgestion),
-
partager des informations de manière transparente,
-
afficher sa foi en la compétence et les intentions positives de l’autre.
Cela crée un sentiment de sécurité psychologique.
Exemple évoqué dans l’article : Une directrice qui annonce ouvertement un budget réduit à ses enseignants tout en leur laissant la liberté d’en gérer les conséquences. Cela renforce la confiance et la cohésion.
4. Jouer
Le jeu, même au travail, renforce les liens humains :
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rires partagés,
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moments agréables,
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pauses légères (danse, jeux, soleil…).
Ces instants détendus favorisent la complicité et améliorent la dynamique d’équipe.
Exemple avec Denise : Le plaisir de se retrouver, les sourires et l’humour échangé ont renforcé la connexion.
Conclusion : La connexion est une compétence à cultiver
Créer des connexions de qualité demande de l’intention. Ce n’est pas automatique, surtout en période de stress ou d’incertitude.
Mais chacun peut progresser en pratiquant :
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le respect actif,
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la confiance,
-
le soutien aux autres,
-
et des moments de plaisir.
En somme, améliorer la qualité de nos petites interactions quotidiennes peut enrichir nos relations durables, donner plus de sens à notre travail et nous aider à devenir « plus humain avec compétence ».
Étiquettes : QVT, Qualité de vie au travail, relations, travail
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