London calling

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DSC02107Hier, les super pouvoirs sont devenus des super powers. J’ai, pour la première fois, animé une atelier d’activation de sa Power Patate. De plus il était en Angleterre et en anglais. Toutes ces nouveautés d’un coup saupoudrées d’un miracle on fait de ma journée une aventure complète. D’abord dormi dans un hôtel dont le lit occupe un tiers de la chambre, bord à bord. On y grimpe comme sur une navire et on pilote la pièce de sa tablette. Eclatant, pratique et coloré. Les anglais sont les maîtres des serviettes éponge et chaque douche est un dessert.

L’atelier se tenait à la White chapel gallery, gracieuse et inspirante. Du thé tout le temps, bien sur, et des participants d’une folle gaité. En milieu de matinée on nous prévient que l’un d’entre nous a oublié son sac dans un taxi. Le chauffeur a appelé pour prévenir. Sur le papier, je lis mon nom. J’ai laissé mon sac à main, c’est à dire ma  vie, dans un taxi. Incroyable. Non seulement je ne m’en suis pas rendue compte, mais je n’ai même pas eu le temps de m’en inquiéter. Kirk, le chauffeur, est devenu mon ami de la journée. Nous nous sommes textés pour nous retrouver jusqu’à ce qu’ils m’écrive : je suis en bas.

Dans le métro les manchettes de journaux annoncent la plus forte baisse du chômage depuis 17 ans. Dans ses rames les passagers rient ensemble des histoires des uns et des autres. Peut être que mon humeur du jour a suffi à me faire voir tout en rose, mais je ne crois pas seulement. Il y a là bas un exotisme vibrant, à portée de train. Et un jour très prochain, j’y retravaillerai bien.

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Devenez animateur.trice d’ateliers de psychologie positive
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5 commentaires sur “London calling”

  • Phileas le Cléateur dit :

    Bonjour Florence,
    Quel chance les anglais ont-ils eu d’être livrés de « Power potatoes » primeur, ce sont les meilleures, sitôt ramassées, sitôt consommées.
    Les premières du cru, forcément hyper savoureuses et survitaminées.

    Je relève aussi votre capacité à vous adresser à un public anglophone dans la maîtrise de la langue de Shakespeare et je fais le lien avec votre livre « 3kifs par jour » dans lequel vous exprimez votre gratitude à vos parents de vous avoir « offert » cette seconde langue en vous faisant grandir quelques années aux États Unis.
    C’est en effet une « chance » d’être en capacité de suivre des cours et même d’en donner dans une langue étrangère, et à fortiori l’anglais pour l’abondante littérature qu’elle recèle.
    Merci d’être qui vous êtes.
    Phileas le Cléateur

  • Florence Servan-Schreiber dit :

    Thank you, Michèle.

  • LACOMBE TURCO dit :

    Comme d’habitude, une écriture simple, percutante, imagée et authentique. On était avec vous à Londres!! Merci Florence. Bien à vous

    Michèle

  • Consuelo de Haviland dit :

    Comme le hasard fait bien les choses !!!

    Vivant un mois sur deux en France , le reste du temps à Moscou , un de mes premiers réflexe de retour à Paris ,est d’allumer  » Cuisine TV » .. Je suis tombée pile sur une émission de Florence Servan- Schreiber .. Son ton ,son rythme , ses recettes , ses infos – mine de rien- sur les bienfaits des aliments , son style beaucoup plus « ouvert » que les Français en général ,m’ont interloqué !!! Voulant en savoir plus ,j’ai écouté sa conférence où elle évoque les 3 kifs ,… Je le formule autrement , mais le pratique depuis toujours , estimant que s’encrer dans les petits plaisirs , est l’antidote imparable aux tracas inévitables ..

    Je repars à Moscou jusqu’au printemps et j’aurai une pensée ensoleillée ,malgres les -25° quotidien du mois de février ,pour Folrence Servan- Schreiber en mettant en pratique dans la cuisine quelques un de ses précieux conseils …

    À une autre fois..

    Consuelo

    • Florence Servan-Schreiber dit :

      Wow, welcome dans ma cuisine !

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