La puissance d’un état d’esprit positif

Chronique France Mutuelle
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Avez-vous un rituel du matin ? Et je ne parle pas ici de lancer le café avant de se laver les dents ou de promener son chien en partant vers la gauche. De plus en plus de recherches nous incitent à consacrer une attention toute particulière à L’heure qui suit Le réveil, car elle ouvre la porte au reste de notre journée et détermine notre état d’esprit.

Alors, quel rituel choisir, comment le construire ?

En s’appuyant sur les trois piliers indispensables à notre bien-être : l’intention, le contrôle et l’optimisme.

L’intention

Rien ne nous donne plus d’énergie que d’être en mission. D’accomplir notre destin.

Les Japonais appellent cela l’ikigai. L’ikigai est la sensation de prendre part à quelque chose de plus grand que nous-mêmes ou, au minimum, de contribuer directement à notre univers : famille, maison, collectivité, couple, clients, partenaires, collègues, amis, art, jardin, etc.

Trouver du sens à ce que l’on fait nous permet non seulement de nous sentir vivants, mais aussi de le rester. Une étude de l’université de Tohoku au Japon a suivi 43 000 adultes âgés de 40 à 79 ans, pendant sept ans. 95 % des personnes qui trouvaient du sens à leur existence étaient encore en vie à la fin de l’étude. 83 % de ceux qui n’avaient pas d’intention claire n’avaient pas survécu2.

Et ce n’est pas tout. Trouver du sens à être qui nous sommes, et à nos actions, nous rend aussi plus attirants aux yeux des autres. Notre contribution à l’univers, pourtant, ne nous saute pas toujours aux yeux. Et s’il nous est impossible de modifier nos activités pour partir sauver le monde, nous pouvons tout à fait réinterpréter notre quotidien autrement. Lorsque nous trions les emballages dans la cuisine, nous contribuons à une planète plus durable lorsque nous cuisinons pour les nôtres, nous nourrissons leurs cerveaux lorsque nous plantons un bulbe, nous embellissons notre environnement, etc. Trouver du sens est un état d’esprit plus qu’une preuve par le résultat. Sortir du lit pour être un chevalier est bien plus motivant que de juste quitter sa couette pour le froid.

Le contrôle

Plus nous éprouvons une sensation de maîtrise sur nos relations et nos choix, plus nous sommes satisfaits de notre vie.

Contrôler ne veut pas dire diriger et forcer, mais savoir que nos actions ont des répercussions. Recommander, par exemple, à un patient de faire quelques pas par jour, plutôt que de ne prendre que des médicaments, est déterminant pour sa guérison. Car il devient alors actif dans le processus.

Les mauvaises nouvelles du monde produisent sur nous l’effet inverse, car il nous est difficile d’agir sur les tempêtes lointaines, massacres ou déclins. Cette sensation de contrôle s’obtient donc en choisissant un objectif. Prendre une décision change notre perception du monde car elle délivre une solution. Tout ce qui est décidé nous simplifie la vie et nous donne confiance en nous. Cet objectif peut être décidé la veille, pour profiter du calme qu’il apportera à notre cerveau, et donc à notre sommeil. Mais on peut aussi créer une liste de choses à faire le matin même.

L’optimisine

Une étude menée auprès de militaires a démontré que l’endurance est bien plus une question d’état d’esprit que de force physique. Car notre cerveau ne nous pousse à l’action que s’il sait qu’il a une bonne chance de réussir. Dès lors, la porte de notre énergie est grande ouverte et nous nous mettons en marche. Et l’on sait que l’optimisme entraîne derrière lui une caravane de bénéfices secondaires :

vivre plus longtemps et en meilleure santé ;

éprouver plus de joie ;

être plus résistant et persévérant ;

être plus apprécié par son entourage ;

avoir plus de chance aussi, car se savent chanceux ceux qui créent eux-mêmes leurs opportunités.

Et voici une bonne nouvelle supplémentaire : même les pessimistes peuvent apprendre l’optimisme. Siffloter devant son miroir en s’imposant de penser positivement ne marche pas pour tout le monde. Mais anticiper les obstacles qui peuvent se présenter à nous et la façon dont nous allons pouvoir les surmonter aplanit les difficultés.

Cet exercice réveille simplement notre détermination.

Retrouvez notre outil dédié : Bien démarrer la journée !

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Un commentaire sur “La puissance d’un état d’esprit positif”

  • Drouet dit :

    Je voulais juste vous inciter à lire cet ouvrage : »Happycratie » d’Edgar Cabanas et Eva Illouz édition Premier Parallèle.
    Un ouvrage qui se donne pour objectif de réfléchir à la tyrannie de l’optimisme.

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