Se connaître pour mieux communiquer

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Il existe un malentendu à propos du développement personnel. Les questions de Laurianne dans Tout Va Bien m’ont permis de remettre les choses à l’endroit. Bonne lecture !

 

TVB : Pouvez-vous nous raconter votre parcours, comment êtes-vous arrivée à la psychologie positive ?

FSS : Ma formation universitaire est en psychologie et je me suis, dans ma vie professionnelle, rapidement intéressée aux applications du développement personnel dans les rouages de nos métiers et expériences de vie. La psychologie positive établit un pont entre les deux, c’est-à-dire entre l’académie et le grand public. C’est donc assez naturellement que, lorsque je l’ai vue pointer son nez aux Etats-Unis, je m’y suis intéressée. J’ai profité d’une rupture professionnelle pour me former, en ligne, au premier cours proposé par l’une de ses éminences, Tal Ben-Shahar, alors professeur à l’université de Harvard. A la sortie de ce cours, j’ai eu l’élan d’appliquer tout ce que j’y avais appris et de le raconter dans ce qui aura été l’un des premiers livres sur le sujet écrits en France.

 

TVB : Depuis le succès en librairie des 3 kifs par jour, vous semblez mêler créativité et psychologie positive, puis dernièrement les neurosciences. Pouvez-vous nous présenter quelqu’uns de vos outils pratiques ?

FSS : En effet, et vous le soulignez dans votre question, j’ai un faible pour les pédagogies sexy. Plus précisément, je me demande toujours comment enseigner les notions que je souhaite présenter. L’expérimentation reste la meilleure façon de comprendre, de ressentir et de retenir. Alors je mêle des notions de psychologie à des mises en pratique immédiates. Dans ce domaine, la théorie compte moins qu’un bénéfice éprouvé sur-le-champ. Par exemple, plutôt que d’insister sur l’importance de bouger son corps pour entretenir son équilibre, je fais directement bouger tout le monde ensemble. Au lieu de décrire la gratitude, nous remercions quelqu’un dans l’instant. Les neurosciences démontrent elles aussi l’efficacité de ces apprentissages.

 

TVB : Selon vous, de quelle façon le développement personne peut-il devenir une solution pour un mieux-être personnel, voire peut-être collectif ?

FSS : Il existe un malentendu qui est que se préoccuper de soi nous couperait des autres. C’est le contraire. Posséder plus de vocabulaire, par exemple, pour exprimer ses émotions, nous permet de mieux les communiquer, et donc de moins nous mettre en colère ou en état de frustration. Il est difficile de se préoccuper d’autrui lorsqu’on tourne soi-même à vide. C’est mécanique. Le développement personnel a une fonction sociétale, car il nous apporte plus de fluidité dans notre fonctionnement au sein des humains.

 

TVB : Vous étiez le 30 septembre à Lyon pour une conférence-expérience : Surprendre son cerveau, trucs et astuces pour s’épanouir. Pouvez-vous nous en dire plus ?

FSS : Le principe même d’une surprise est d’en savoir le moins possible, non ? Mais je peux vous garantir un moment de découverte, d’expérimentation et de connaissance de soi, partagé avec une salle entière. On y fait des exercices pratiques inhabituels. C’est l’une de mes conférences préférées, car le public travaille autant que moi. Nous y sommes engagés ensemble et en plus, on passe un bon moment. On en ressort plus instruits et plus gourmands.

 

TVB : On vous nomme régulièrement professeure de bonheur. En ce sens, pouvez-vous offrir une dernière petite astuce pour l’épanouissement de nos lecteurs ?

FSS : Je précise, avant toute chose, que le bonheur ne s’apprend pas, mais se travaille. Voici, quand même, ce que vous pouvez faire, tout de suite, pour améliorer votre niveau global de satisfaction. Dites merci à quelqu’un. Par texto, en face à face, au téléphone ou par écrit. Comme vous le souhaitez. Et pas juste un merci de politesse, mais une expression de la gratitude que vous éprouvez pour cette personne. C’est imbattable. Ah, et je vois un truc plus puissant : embrasser quelqu’un avec amour. De préférence, qui est d’accord…

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Devenez animateur.trice d’ateliers de psychologie positive
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2 commentaires sur “Se connaître pour mieux communiquer”

  • Mathilde dit :

    Bonjour ! Votre billet est vraiment intéressant. L’approche analytique est bien développée et permet d’explorer les différentes facettes du sujet. Continuez à nous éclairer de la sorte !

  • Luc dit :

    Bonjour Florence,

    Effevctivement la plupart des gens pensent que le développement personnel est une démarche égocentrée. C’est vrai en apparence.

    Mais comme vous le dîtes si bien, mieux se connaitre et améliorer notamment sa communication permet de créer plus facilement du lien avec les autres et également de mieux les comprendre. En les écoutant.

    Au final, ça fait du bien à tout le monde.

    Merci pour cet article interview.

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