Redonner le goût de l’écriture

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Voici la Chronique d’Edwige Coupez sur France info :

À l’heure des réseaux sociaux et du tout numérique, la mairie de Paris organise mercredi 15 mai la première journée dédiée à l’écriture manuscrite : Paris’écrit. Des musées, des bibliothèques et plus de cent ateliers d’écriture seront mobilisés pour l’occasion. 
De nombreux groupes se retrouvent pour écrire, mais aussi partager leurs textes et bénéficier des conseils d’un écrivain. Ils sont de plus en plus nombreux à en animer, comme dans les ateliers des éditions Gallimard, par lesquels est passée Leïla Slimani avant son prix Goncourt. On peut aussi citer les ateliers du Figaro littéraire, l’école les Mots, ou encore l’atelier d’Elisabeth Bing, qui a inventé le concept en 1969 pour enseigner le français à des enfants en difficulté. Il existe aussi des ateliers en ligne, comme Bloom, animée par Florence Servan-Schreiber et qui rassemble 600 participants depuis trois mois.

Celle qui se présente elle-même comme une professeure de bonheur encourage ses élèves à écrire sur eux, car l’écriture fait du bien. Elle permet de clarifier ses idées, de mieux se connaître, d’exorciser un traumatisme. C’est comme « une thérapie vegan, sans thérapeute, qui va permettre de ranger la maison », s’amuse Florence Servan-Schreiber.

Des études scientifiques le prouvent

Quand vous écrivez régulièrement, votre tension artérielle et votre niveau de stress baissent. Vous êtes moins déprimé. L’écriture influence aussi la manière de nous comporter. Et Florence Servan-Schreiber de raconter cette expérience : « Si vous écrivez sur votre couple, sans en parler à l’autre, vous aurez plus de chances six mois après d’être encore avec la personne ».

Quant à la fameuse angoisse de la page blanche… Elle a un remède radical : « Faites une croix dessus, elle ne sera plus blanche et vous pourrez commencer à écrire ! » N’importe quoi, ce qui vous vient. Faites-en un rituel. Comme si vous preniez rendez-vous tous les jours avec vous-même.

La régularité, c’est la clé pour Aude Guéneau, une professeure de français en collège, qui fait écrire des centaines d’enfants tous les jours grâce à Plume, la plate-forme numérique qu’elle a lancée il y a un an, avec le soutien de l’Éducation nationale. Les petits écrivains en herbe, entre 8 et 12 ans, viennent y compléter des histoires en ligne et peuvent même éditer leur propre livre. 4 000 parents et 600 enseignants ont déjà ouvert un compte pour leurs enfants ou pour leurs élèves. Une application est prévue pour le mois prochain.

Retrouvez l’article de FranceInfo en cliquant ici 

Publié le 14 mai 2019

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