Chaos ou ca(d)eau

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Pour cette expérience, brancher un immense ventilateur sans l’allumer encore. Disposer entre lui et vous, plein de papiers importants. Ouvrir la fenêtre, fermer les yeux et allumer l’engin.
Rester en place pendant une semaine.

Observer.

Voulez-vous en connaître mes conclusions ?

1 – Le chaos n’appelle jamais pour avertir :

  • « Allo, as-tu quelque chose de prévu ces jours-ci ? »
  • « Oui, bien sur..»
  • « Oublie tout. »
  • « Comment ça ? »
  • « Je ne peux pas t’expliquer. »
  • « Ça serait sympa »
  • « Mais je suis sympa »
  • « Non tu ne l’es pas »

Puis il survient.

2 – Beaucoup de « papiers » disparaissent : plans, routines, projets, soins programmés, promesses, réservations, rendez-vous, engagements, dates buttoirs, travaux divers.

3 – Mais sont remplacés par : des occasions, des apprentissages, des conversations, des instants de proximité, une baisse des attentes, une hausse de la présence et de nombreuses prises de conscience.

4 – Le vent(ilo) est en réalité une invitation à un bal dont on ne connaît pas les pas de danse à l’avance. On ne les a pour beaucoup même jamais pratiqués.

5- L’humour et la souplesse sont à convoquer de toute urgence. Le premier pour tenir la peur à distance et la seconde pour l’embrasser.

6 – Dès qu’on a la tête en bas, le temps se distend. En plus ou en moins, ça change tout le temps.

7- Quand ça se calme, on est bien content·e, d’avoir appris qu’en cas de grosse pagaille, il y a quand même plein de joie.

Bref, notre mère est entrée à l’hôpital.

Publié le 3 avril 2025

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