Florence Servan-Schreiber Dîner de Kifs @Astrid di Crollalanza

Le Figaro Madame – Dîner de Kifs

Presse
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Florence Servan-Schreiber : « La cuisine permet de lutter contre la déprime »

Avec Dîner de kifs, un recueil de recettes anti-déprime, Florence Servan-Schreiber applique sa psychologie positive à nos assiettes. Épicurienne et passionnée de cuisine, l’ancienne présentatrice de « Mes recettes qui font du bien » sur Cuisine Plus a compilé quatre-vingts recettes pour retrouver le goût, le plaisir et le bien-être dans notre alimentation.

Par Stéphanie O’Brien

 

Lefigaro.fr/madame.- Dîner de kifs n’est pas un livre de cuisine gastronomique,  diététique ou de recettes de chef, ça ressemble plus à un livre de recettes du bien-vivre.
Florence Servan-Schreiber.- Le terme n’est pas joli, mais c’est un livre de recettes domestiques. C’est exactement ce que nous mangeons à la maison. Il y a très peu d’étapes dans ces recettes, je ne l’ai pas fait exprès mais c’est comme cela que je cuisine. Je me suis concentrée sur des choses faciles et accessibles inspirées de mon quotidien. Je travaille beaucoup et j’ai peu de temps entre le moment où je rentre et le moment où l’on passe à table. Alors en semaine je fais ce qu’on appelle de la cuisine d’assemblage. Mais je prends toujours plaisir à préparer ces repas et le résultat est tout aussi savoureux.

Quel est le principe de la cuisine positive ?
C’est une cuisine qui fait du bien au corps, à l’humeur et aux papilles. C’est bon au goût, pour l’organisme et ça nous fait du bien psychologiquement, car ce que nous mangeons peut avoir une influence sur l’état de santé de notre cerveau. C’est le cas par exemple des acides gras essentiels et notamment du ratio entre les Oméga 3 et les Oméga 6. De nombreux travaux scientifiques, comme ceux de mon cousin le Dr David Servan-Schreiber, ont démontré qu’une carence en acides gras Oméga 3 réduit la production de sérotonine, qui est le neurotransmetteur de la bonne humeur. Certaines dépressions ou déséquilibres psychologiques viennent d’une alimentation carencée. Sur le long terme, certains aliments vont avoir un impact sur la maladie d’Alzheimer, Parkinson et sur le processus inflammatoire. Les légumes feuillus verts par exemple, sont bourrés de vitamine B, qui, pour schématiser, vont se transformer en sérotonine et en endorphine (neurotransmetteur du plaisir, de l’excitation et anti-douleur, NDLR).

 

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